IIS Digibiocontrol

Numérique et Biocontrôle alliés pour une agriculture plus durable

L’Initiative d’Innovation Stratégique (IIS) Digibiocontrol dynamise de manière unique le partage d’expertise des écosystèmes régionaux du biocontrôle et du numérique pour relever les défis qui freinent actuellement l’adoption généralisée des solutions de biocontrôle en agriculture.

Le numérique peut contribuer efficacement à la découverte de nouveaux produits de biocontrôle, à l’amélioration de leur procédé de production, et à leur utilisation à bon escient en déterminant comment, quand et où les appliquer. L’IIS Digibiocontrol participe ainsi au développement d’une agriculture plus durable et d’une qualité de vie améliorée pour les agriculteurs.

Pourquoi une initiative sur le biocontrôle allié au numérique ?

Utiliser des méthodes naturelles de protection des végétaux (biocontrôle) pour réguler les populations d’agresseurs de cultures est un choix plus respectueux de l’environnement. Cependant, à ce jour, ces alternatives restent plus onéreuses et plus dépendantes des conditions climatiques que les intrants chimiques.

Grâce aux technologies numériques, l’IIS ambitionne de faciliter la création de solutions innovantes visant à rendre le biocontrôle plus abordable pour les exploitations agricoles. Cela passe notamment par la collecte de données permettant une surveillance sanitaire précise des cultures avec la détection des insectes ravageurs et des spores de champignons pathogènes.

Cette approche favorise également un ciblage optimisé des périodes d’application, un dosage plus précis des produits et un repérage plus efficace des zones à traiter.

Digibiocontrol concrètement

L’IIS Digibiocontrol regroupe universités, centres de recherche, entreprises et ASBL pour renforcer l’écosystème wallon, en reliant numérique et biocontrôle contre les ravageurs de cultures. L’objectif de l’IIS est de créer des synergies entre les partenaires pour supporter le développement de biostimulants et de produits de biocontrôle. Pour y parvenir, diverses actions sont entreprises, notamment la création de groupes de travail autour de la connexion des deux écosystèmes du numérique et du biocontrôle, l’identification des manquements de la filière et le renforcement des collaborations entre les partenaires.

Le « smartfarming » requiert du temps, de la patience et de la résilience, en raison des tests nécessaires sur les cultures. Ces caractéristiques, bien connues en innovation, sont d’autant plus marquées dans le secteur agricole, dépendant de l’environnement, de la nature et des impacts du changement climatique. S’appuyer sur un consortium permet de centraliser les efforts, d’optimiser les ressources et de créer un effet de levier, là où, en solitaire, les contraintes seraient trop lourdes à surmonter.